Promenade au jardin.

Ce monde est un jardin. Un grand, très grand, immense, gigantesque jardin. On y trouve de tout. Par endroit des plates-bandes de fleurs multicolores embaument l'air de leur doux parfum, et un peu plus loin on peu, avec -un peu- de patience, observer des légumes pousser... Les roses côtoient les carottes et les chèvrefeuilles effleurent les tomates de leurs fines branches.
C'est, tout simplement, un paradis de verdure.
Mais... Un tel jardin, c'est impossible, je rêve !
Je ne crois pas si bien penser. En effet, je rêve. Comment expliquer autrement le fait qu'un paire d'ailes aient poussé dans mon dos et que la rose que je m'apprêtais à cueillir pour la mettre à mon chapeau et profiter de son parfum se soit envolée d'elle-même jusque dans ma main ?
Je rêve, c'est un état de fait.
Mais si je rêve, cela signifie que je peux faire ce que je veux ici ?
Je m'approche d'une parcelle plantée de topinambours, légumes assez peu à mon goût, et fais disparaître ses occupants. La terre se retourne et s'émiette sur un de mes gestes, laissant une place parfaite pour y semer de nouvelles plantes.
Je tends la main devant moi, et s'y forment, dans un rayon de lumière, une poignée de graines de roses, ces fleurs si parfaites. Je les mets en terre dans le petit coin que je viens de préparer, et les arrose avec un arrosoir trouvé un peu plus loin.

Catholique s'abstenir.
(dans se rêve, tu pourras tout à fait entendre ce que je pense ;p)
Tout est trouble. Tout est désagréable. Tout est bizarre. Tout est fini. Tout est bien. Et tout qui fini bien. Tel est l'histoire bien que j'ai fini mal avant de m'endormir. On m'avait belle et bien fait avaler un bien beau laid tonneau de bière. Sans lait. Car ca peut belle et bien faire finir bien.
En fin et surtout enfin, j'ouvris les yeux dans un bien beau brin de lin. Je hurlai alors bien fort, bien que n'ayant pas bien mal. Toujours pas bien du à l'alcool de la fin de mon histoire qui avait mal fini qui fini bien, je clopinai vers un jardin mal fini qui commence bien, dans un endroit bien jolie, comme mon chez moi, qui, je m'en souviens, était le paradis. Ah oui ! Je me rappel bien maintenant que j'avais un rendez-vous galant avec Satan, grâce à une histoire bien, qui a fini mal. Mon amant en était à me demander les responsabilités de mon royaume le paradis, pour rester avec moi toute l'année. C'est la que l'histoire bien qui devrait tout bien finir bien, fini mal. Les anges de mon royaume sont apparu bien là où ca fait mal et m'emporta loin de mon amant que je voulais bien rejoindre. Mais gesticulant, mes anges se sentirent obligé de m'endormir avec on bon tonneau de mauvaise bière.
Mais la chance me resourie bien quand même dans cette histoire mal, étant donné que atterrie bien mais mal quand même, dans le paradis et dans le cul bien puant d'un intrus.
_Que faites-vous chez moi, le Dieu tout puissant !

Soudain un vieil homme à la fois ténébreux et lumineux, portant unelongue barbe d'un blanc grisâtre et une longue robe blanche, complêtement ivre, sorti de je ne sais où, atterit sur (dans..?) le derrière d'un des ragondins du petit lac, qui vient tout juste de sortir de l'eau. Pauvre bestiole ! Le petit animal couine de frayeur et court se réfugier dans son terrier.
A ce moment-là, j'étais occuppée à aiguiser sogneusement les épines d'une rose. Je me retourne d'un bloc, et fixe l'intrue d'un air perplexe. Il se relève et crie d'un air autoritaire :
_Que faites-vous chez moi, le Dieu tout puissant !
Je le regarde encore un instant. Encore un original allumé ayant consommé trop de vinasse ou de mauvaise bière... Vraiment... Qui est-il donc, pour s'imiscer ainsi dans mes rêves ? Puisqu'il parle ainsi, je vais lui répondre...
_Ne vous adressez pas à moi ainsi, je vous prie. Je ne suis pas un Dieu, bien que je sois toute-puissante ici... Ne l'auriez-vous remarqué, je suis une femme. A-t-on idée de s'adresser ainsi à une représentante du beau sexe en l'appelant "Dieu tout-puissant" !
Regard désanchanté et yeux levés au ciel...
_De plus, je vous ferai remarquer que vous êtes ici dans MES rêves, or donc, vous êtes chez MOI et non chez vous. Bref, si vous n'avez rien à ajouter, je vous invite instament à quitter mon rêve, me laisser finir de m'occuper de mon jardin tranquille et aller cuver votre vin ailleurs.